Par Claude Charbonnier, membre du Club

L’idée de régater à bord de voiliers prend naissance dans le sud de l’Angleterre vers 1835, et s’étend ensuite au continent (Le Havre en particulier), puis les Etats Unis. Très rapidement, les propriétaires s’aperçoivent qu’outre le talent de l’équipage, les caractéristiques géométriques des bateaux ont une influence primordiale. Dès lors, il faut mettre en place un système de classement en tenant compte pour rendre les courses équitables : le principe de la jauge était né !

Il s’agit d’affecter à chaque bateau un handicap (ou un coefficient multiplicateur de leur temps de course, on parle alors de rating) avec un double objectif :

• Permettre, en tenant compte des caractéristiques intrinsèques des bateaux (longueur, poids, surface de voile ….), d’imaginer leur performance potentielle et d’en tenir compte afin de rendre les courses équitables : c’est-à-dire que le meilleur équipage l’emporte.
• Maintenir cependant, une « prime » aux innovations architecturales, afin qu’in fine, les bateaux les mieux pensés s’en trouvent récompensés.

Vous l’aurez compris, cet équilibre n’est pas simple à obtenir ….. ni à maintenir.

Près de deux siècles après, l’objectif pour ce type de jauge (et tout particulièrement pour la jauge IRC – jauge internationale- dont le club est co-propriétaire avec les Anglais (le RORC) ) est toujours le même et fait l’objet d’évolutions régulières au fur et à mesure que les architectes progressent eux aussi.

Je vous propose un petit historique et un état des lieux. L’enjeu pour notre club n’est pas négligeable. Etre responsable d’une jauge mondiale (il n’y en a que deux), ce n’est pas rien.

Claude Charbonnier

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