Documents de référence

Matériels

  • Mètre ruban métallique de 5 à 30 m de long, gradué en mm.
  • Mètre pliant en bois de 2 m.
  • 2 fils à plomb.
  • 1 règle de 2 m.
  • Mètre à ruban métallique de 2, 8 ou 10 m.
  • Petits matériels : ruban adhésif, carnet, crayons, marqueurs…

Métrologie

Il n’y a pas de tolérance dans une mesure, le propriétaire doit accepter la mesure obtenue à l’instant « t ».

Attention, en ajoutant des mesures intermédiaires, la dispersion totale peut devenir très importante. Néanmoins, c’est parfois la seule technique utilisable.

Les mesures doivent être faites en utilisant des appareils de mesure dont la précision et la justesse sont en rapport avec l’opération à effectuer.

Pour les dimensions linéaires de la coque, du mât, des espars, on exprimera la mesure en cm (graduation du mètre ruban).

Pour les mesures de voiles on se limitera également au cm.

Les poids (masses) sont exprimés au kilogramme le plus proche, sauf le poids du bateau qui est exprimé aux 10 kilogrammes les plus proches.

Conditions de pesée (Règles 17)

Pour toutes les mesures de flottaison ou de poids, le bateau doit être en condition dite de pesée ; c’est à dire complètement gréé, avec tous les espars, y compris tangon(s) de spinnaker et jockey pole (s’il y a lieu), gréement dormant, pataras, bastaques hautes et basses, drisses, écoutesde GV et d’artimon, hale-bas.

Tout autre élément doit être débarqué : Ceci incluant kit de sauvetage, extincteurs, ancres et chaînes, bouts, bouteilles de gaz, eau, carburant, voiles, écoutes autres que celle de la GV, bras de spi, défenses, nourriture, ustensiles de cuisine, vêtements, effets personnels, tout équipement de sécurité, outils, équipage…

Les coussins sont conservés dès lors qu’ils restent à bord pendant les régates. Il en est de même pour tout élément d’aménagement intérieur. Le retrait éventuel d’un élément sera noté sur le certificat de pesée.

Le moteur principal est installé ou le moteur hors bord est arrimé à sa position normale en régate.

Mesures de coque

Ces mesures ne concernent pas les bateaux de série, car le Centre de Calcul possède déjà ces données. Seuls les prototypes ou les premiers bateaux d’une série sont concernés.

• LH : Longueur de la coque

Cette mesure se prend lorsque le bateau est à terre. Il doit se situer sur un plan parfaitement horizontal. Placer un fil à plomb à l’avant, un autre à l’arrière. Marquer un point de repère sur la quille. Mesurer la distance entre chaque fil à plomb et ce repère, puis additionner les mesures pour obtenir la longueur de coque. Ne pas intégrer les ferrures, balcons…

• Bmax : Largeur maximum

Ici encore la mesure se prend à terre, le bateau sur un plan parfaitement horizontal.

Mesurer la distance entre un point de repère pris à l’étrave dans l’axe du bateau et un point sur la coque à l’endroit que vous pensez être le plus large. Marquer ce repère sur la coque. Reporter cette distance sur l’autre bord et prendre un second repère.

Marquer un troisième repère sur la droite qui passe par les deux repères latéraux.

Placer un fil à plomb à raser le premier repère latéral et mesurer la distance horizontale entre le fil et le troisième repère. Répéter l’opération de  l’autre côté. Additionnez les deux mesures pour obtenir le Bmax. Recommencer cette opération plusieurs fois afin de trouver la plus grande largeur. Cette mesure est très délicate.

Mesures des élancements avant et arrière

Ces mesures sont prises à flot, juste après la pesée.

Le plan d’eau doit être très calme, le vent inférieur à 10 nœuds. D’autre part il ne doit pas pleuvoir.

Une annexe ou un ponton de faible hauteur est indispensable pour effectuer ces mesures.

• BO : élancement avant

• Brion immergé

Placer un fil à plomb à l’étrave, en excluant le balcon avant, éventuellement le davier ou toute ferrure d’étrave. À l’aide d’une règle graduée en bois placée dans le prolongement de la ligne de flottaison mesurer la distance entre la limite de la flottaison sur la coque et le fil à plomb.

• Brion non immergé

Il faut aussi mesurer « h » hauteur du brion et « x » élancement du brion.

La mesure se fait à l’aide d’un flotteur coupé à 45 degrés que l’on vient appuyer sur l’étrave. Marquer le point de contact du flotteur sur la coque. On mesure « h » la distance verticale entre le point de contact et le niveau de l’eau en utilisant un fil à plomb. Pour « x », on mesure la distance horizontale entre la limite de la flottaison sur la coque et le fil à plomb.

Élancement arrière

• Y : Hauteur du tableau arrière

Placer un fil à plomb dans l’axe du bateau, à raser le tableau arrière (fixer le fil à plomb au pataras par exemple).

Mesurer la distance verticale, à l’aide de la règle graduée, le long du fil à plomb entre le dessous de la voûte et la surface de l’eau.

• SO : Élancement arrière

Glisser la règle en bois sous la voûte jusqu’à la limite arrière de la flottaison, puis lire la mesure au niveau du fil à plomb. Les « skegs » sont ignorés pour la mesure de SO. Cette mesure est difficile et doit être effectuée très soigneusement.

Mesure des espars

ATTENTION : P et E sont des mesures de gréement qui ne sont jamais prises sur la grand-voile directement, mais le long du mât (P) et de la Bôme (E). Si votre maître voilier vous transmet des mesures P et E, soyez vigilant sur le fait de savoir à quoi correspondent réellement ces mesures.

• P : Guindant de grand-voile

Envoyer un équipier en tête de mât avec le zéro du mètre et positionner le zéro du mètre au niveau du bord inférieur de la marque de jauge. Prendre la mesure au niveau de la face supérieure de la bôme (placée à la perpendiculaire du mât) ou au niveau du bord supérieur de la marque de jauge placée dans cet alignement.

• E : Limite de bordure de grand-voile

La bôme placée à la perpendiculaire du mât, mesurer la distance entre la face arrière du mât et l’intérieur de la marque de jauge placée en bout de bôme.

En l’absence de marque de jauge, la mesure est prise jusqu’à l’extrémité de l’espar ; ce qui peut s’avérer très pénalisant pour le TCC du bateau.

• STL : Longueur du bout-dehors

Pour un bout-dehors, mesurer la distance horizontale entre la face avant du mât et la pointe avant du bout-dehors.

• SPL : Longueur du tangon

Mettre le tangon en position horizontale, fixé au mât, puis mesurer la distance entre la face avant du mât et la pointe avant du tangon.

• J : Base du triangle avant

Placer un fil à plomb à la verticale du point où l’étai avant plonge dans la coque. Positionner le zéro du mètre sur la face avant du mât et lire la distance la plus courte au niveau du fil à plomb.

• FL : Longueur de l’étai avant

Envoyer un équipier en haut du mât pour positionner le zéro du mètre à l’intersection du mât et de l’étai avant, puis mesurer la distance entre ce point et le point d’intersection de l’étai avant et du pont.

Gréement arrière

Les nouvelles Règles d’Équipements des Voiliers 2017-2020 de World Sailing et la pratique constatée ces dernières années amènent l’IRC à revoir, dans la forme, sa considération des pataras (simple ou double), paires de bastaques hautes ou basses et autres arbalètes (« deflector » en anglais).

En 2017, lorsque vous renseignerez votre demande de certificat IRC, vous ne déclarerez plus disposer de l’un ou l’autre des éléments ci-dessus. Vous déclarerez le nombre d’étais et/ou de groupes d’étais connectés au mât au-dessus de la bôme, établie à l’horizontale, et servant de soutien et/ou de moyen de réglage du mât vers l’arrière (les haubans et l’étai avant ne sont pas ici concernés).

Nous vous invitons à une lecture attentive de la définition de Gréement arrière dans la Règle IRC 2018.

  • 1, 2 : je déclare un étai/groupe d’étais
  • 3, 4, 5 : je déclare deux étais/groupes d’étais
  • 6, 7, 8, 9 : je déclare trois étais/groupes d’étais

Mesures des voiles

Les mesures suivantes doivent être faites, voiles étendues au sol. Tendre légèrement les tissus afin de supprimer les plis. Inutile de tendre davantage.

Rond de chute de grand-voile.

• MHW : Largeur à mi-hauteur

Plier la voile en positionnant le point de drisse sur le point d’écoute, puis tendre la voile et faire une marque sur la chute au niveau du pli (point de mi-hauteur).

Etaler la voile à nouveau, placer le « 0 » du mètre sur le point de mi-hauteur et chercher la plus courte distance le long du guindant.

• MTW : Largeur aux 3/4 de la hauteur

Amener le point de drisse sur le point de mi-hauteur marqué précédemment, puis marquer la voile au pli de la chute (point de trois-quarts de hauteur). Mesurer la plus courte distance entre ce point et le guindant, comme précédemment.

• MUW : Largeur aux 7/8 ème de la hauteur

Amener le point de drisse sur le point de trois-quarts de hauteur, puis marquer la voile au pli de la chute (point de 7/8 ème de hauteur). Mesurer la plus courte distance entre ce point et le guindant, comme précédemment.

Grand-voile

Voiles d’avant

  • HLU : La longueur de guindant de la voile d’avant embarquée ayant la plus grande surface et pouvant être utilisée en course

  • HLUmax : La plus grande longueur de guindant de toutes les voiles d’avant embarquées et pouvant être utilisée en course.

  • HLP : Largeur à la perpendiculaire du guindant passant par le point d’écoute.

• HHW : Largeur à mi-hauteur

Amener le point de drisse sur le point d’écoute, marquer le pli sur la chute c’est-à-dire à la mi-hauteur. Puis placer le « 0 » du mètre sur le point de mi-hauteur et chercher la plus courte distance le long du guindant.

• HTW : Largeur aux 3/4 de la hauteur

Amener le point de drisse sur le point de mi-hauteur, marquer le pli sur la chute (point de trois-quarts de hauteur). Puis mesurer la plus courte distance entre ce point et le guindant, comme précédemment.

• HUW : Largeur aux 7/8 ème de la hauteur

Amener le point de drisse sur le point de trois-quarts de hauteur, marquer le pli sur la chute (point de sept-huitièmes de hauteur). Puis mesurer la plus courte distance de ce point au guindant comme précédemment.

Voile d’avant

Spinnaker

Etendre le spinnaker au sol,

• SLU : Longueur du guindant – Tendre le guindant et mesurer la distance entre le point de drisse et le point d’amure.

• SLE : Longueur de la chute – Tendre la chute et mesurer la distance entre le point de drisse et le point d’écoute.

• SFL : Bordure – Tendre la bordure et mesurer la distance entre le point d’écoute et le point d’amure.

• SHW : Largeur à mi-hauteur – Marquer les deux points de mi-hauteur : Amener le point de drisse sur le point d’amure, et marquer le guindant au pli.

Amener le point de drisse sur le point d’écoute et marquer la chute au pli. Tendre la voile entre ces deux points et mesurer la distance entre les deux points.

Note : pour être considérée comme un spi, SHW ≥ 75 % de SFL.

Génois Volant

FSA : Surface maximum autorisée de tout génois volant.

FLU : La longueur de guindant du génois volant ayant la plus grande surface.

FLP : La perpendiculaire au guindant du génois volant ayant la plus grande surface.

FHW : La largeur à mi-hauteur du génois volant ayant la plus grande surface.

FTW : La largeur aux trois-quarts du génois volant ayant la plus grande surface.

FUW : La largeur aux sept-huitièmes du génois volant ayant la plus grande surface.

FSFL : La longueur de bordure du génois volant ayant la plus grande surface (mesurée comme un spinnaker).

FSHW : La largeur à mi-hauteur du génois volant ayant la plus grande surface (mesurée comme un spinnaker).

Note : pour être considérée comme un génois volant, une voile d’avant doit avoir FSHW ≤ 75 % de FSFL et FSHW ≥ 60 % de FSFL.

Les différents types de quille

Afin de répondre à la question présente sur les formulaires de demande d’un nouveau certificat ou d’une revalidation, entrez le numéro de la quille se rapprochant le plus de celle de votre bateau. Sélectionnez une des 13 formes :

  1. Quille à safran attaché
  2. Quille à safran séparé
  3. Quille IOR
  4. Quille profonde trapézoïdale
  5. Quille plate régulière
  6. Quille plate profonde régulière
  7. Quille évasé
  8. Quille profonde évasée
  9. Quille à bulbe
  10. Quille bulbe en T
  11. Quille profonde bulbe en L
  12. Quille profonde bulbe + ailettes
  13. Quille à ailettes